COMMENT ÊTRE HEUREUX QUAND RIEN NE VA ?
23 juin 2021
Écrit par: Luc Dumont
Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas !
Genèse 28:16
Je savais ce jour-là que les prochaines heures seraient inconfortables. Juste avant le décollage de l’appareil, le pilote de l’avion avait annoncé que les conditions de vol seraient particulièrement difficiles à cause de la mauvaise météo et que nous aurions des turbulences pendant tout le voyage. La passagère assise à mes côtés a commencé tout à coup à paniquer. Ça faisait plusieurs années qu’elle n’avait pas voyagé selon ce qu’elle déclarait, et le message du commandant de bord l’avait vraiment terrifiée. Nous étions encore sur la piste, rien n’était encore arrivé et elle était déjà en « mode angoisse. »
Comme l’avait prédit le pilote, dès le décollage, nous avons été secoués vivement et la peur se lisait sur les visages des passagers. Moi-même étant un voyageur expérimenté, je trouvais la situation pénible.
Dans les heures qui ont suivi, les turbulences ne cessaient de nous bousculer à tel point que les agents de bord ne pouvaient pas servir le repas normalement. Il n’y a pas eu un seul moment lors du vol où je peux dire que j’ai été bien.
Je ne pouvais pas me concentrer à visionner des films puisque les secousses étaient trop violentes. Je ne pouvais pas terminer mon repas, car j’avais la nausée. Je ne pouvais certainement pas dormir, car il y avait au fond de moi une crainte et de toute façon les secousses étaient telles que dormir était hors de question.
Les sept heures de ce vol infernal semblaient interminables, j’avais l’impression que le temps avait cessé d’avancer. La peur entremêlée à la fatigue d’un vol de nuit, mes pensées allaient dans toutes sortes de directions. Je regrettais même mon voyage. Je me disais : « pourquoi faire ce métier qui m’oblige à voyager ? » Bref, je remettais tout en question tellement c’était insupportable. C’est incroyable les films que nous pouvons nous faire dans la tête quand nous nous sentons mal !
Néanmoins, après quelques minutes de frustration, j’ai fini par me raisonner. Je me suis dit que ça allait être difficile pendant un temps, je ne pourrais pas avoir de plaisir, je ne pourrais pas me reposer, que je devais gérer ma nausée et que je serais probablement épuisé à l’atterrissage, mais ce vol aurait une fin. J’ai alors commencé à penser à mon lit confortable qui m’attendait à l’hôtel dès l’arrivée et je me suis mis en mode « accroche-toi, ce n’est qu’un pénible moment à passer. »
Le bonheur est parfois un compagnon silencieux et invisible qui réapparait de façon inattendue après des périodes plus difficiles dans notre vie.
Il en est de même dans la vie de tous les jours. Il serait utopique de croire que nous allons être dans un état de parfait bonheur 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Il y a des périodes de notre existence qui sont vraiment compliquées et peu agréables. Il y a des jours, des semaines, des mois et même des saisons où nous avons l’impression que rien ne va.
Les finances ne sont pas au rendez-vous. Les mauvaises nouvelles affluent de partout. Notre entreprise bat de l’aile. Nous perdons notre emploi. Notre conjoint nous quitte, notre enfant est malade, quelqu’un de proche décède, le médecin nous annonce que nous avons des problèmes de santé. La liste des turbulences de la vie est parfois très longue. Il est possible de se retrouver pendant un certain temps dans un inconfort intense.
Il y aura des jours où simplement sourire demandera un effort gigantesque. Il y aura des moments où sortir du lit exigera un courage herculéen. Il y aura des semaines où se rendre au travail, servir les clients sollicitera une énergie que nous manquons.
À l’image de ce vol turbulent, nous devons accepter que la vie nous fasse parfois passer par des couloirs difficiles. Et il est important de comprendre que nous ne sommes pas bien pendant un certain temps.
Ce n’est pas parce que tu es dans un temps de turbulence que le bonheur n’existe plus. Il n’a pas fui, il n’a certainement pas cessé d’exister, mais nous ne le ressentons pas, car la présence de toutes ces difficultés prend trop de place.
Lorsque Jésus était battu, injurié, arrêté et livré aux Romains puis crucifié, il n’était pas en « mode fête et célébration ». Il était assurément dans un inconfort terrible.
Lorsque l’apôtre Paul s’est retrouvé à bord d’un bateau pendant 14 jours et 14 nuits sans voir le ciel tellement la tempête était virulente, il n’était certainement pas « en mode croisière et contemplation du paysage. » Il a dû avoir la nausée, être effrayé et surtout être physiquement mal.
L’idée principale que nous devons saisir ici : ne pas ressentir le bonheur, ne pas être bien, souffrir, avoir peur… ne signifie pas que nous sommes malheureux et que notre vie n’a pas de sens.
L’une des erreurs que j’ai souvent faites, c’est fonctionner au « feeling ». Quand je me sentais heureux, j’étais heureux, et quand je ne ressentais rien ou que je ressentais de la souffrance, je pensais que le bonheur m’avait quitté.
Avant de prendre ce vol turbulent, j’avais une vie. Après ces 7 heures désagréables, j’avais encore une vie. La vérité, c’est que pendant ce trajet, j’avais toujours ma vie, mais pendant quelques heures, celle-ci ne semblait rien m’apporter de positif. J’ai compris alors qu’il fallait simplement que je m’accroche, car cela finirait par passer, ce qui fut le cas.
Si toi aussi, aujourd’hui, tu es au cœur de turbulences, tu ne prends aucun plaisir et tu souffres, rappelle-toi que ça finira par passer. Même si en ce moment tu ne ressens pas le bonheur, il est toujours là à t’attendre. Le bonheur n’est pas qu’un sentiment ou un état d’esprit confortable et paisible à faire ce que nous aimons.
Le bonheur est parfois un compagnon silencieux et invisible qui réapparait de façon inattendue après des périodes plus difficiles dans notre vie. Pourtant, il était toujours là, mais nous ne le voyions pas et surtout nous ne le ressentions pas.
Accroche-toi, très bientôt l’avion va atterrir et tu vas retrouver un bon lit confortable où tu pourras dormir sans craindre et sans te faire secouer de partout.
« Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas ! »
Genèse 28:16
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